J’ai développé une application de suivi d’affaires pour un bureau d’étude en essayant au maximum d’utiliser les possibilités du cloud Azure. Il s’agit d’un programme qui est utilisé depuis plusieurs sites (Cahors, Figeac, Bordeaux…) en mode « Winform » classique avec un partie front office Web.

Les principaux services utilisés sont :

  • Une base de données SQL Azure Database
  • Un « service bus » pour gérer le système de notifications
  • Un « service application » pour héberger l’application web
  • Un espace de stockage pour les fichiers blob

Administration du service

Les possibilités de configuration sont multiples et variées entre le portail internet, les plugins Visual Studio, les commandes Powershell ou même l’utilisation d’outils tiers…

Cela fait trois ans que l’application est en production et force est de constater que les modalités de configuration ont largement bougés dans ce laps de temps. Le point d’entrée principal, le portail Azure a basculé d’une version initiale plutôt agréable en un nouveau site plus complet mais moins ergonomique. L’intégration des services dans Visual Studio s’est nettement améliorée et on dispose désormais de capacités d’actions nombreuses directement dans l’IDE. De même, la gestion de bases SQL directement dans SSMS est un plus appréciable.

Dans certains cas, j’utilise des utilitaires annexes (CloudBerry, message bus tools…) pour bénéficier de fonctionnalités améliorées sur certains services particuliers. Une bonne interface graphique est parfois utile pour faciliter certains traitements.

Donc, ça évolue, ça avance, on a largement de quoi perdre ses repères tout en gagnant à chaque fois des fonctions nouvelles.

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Performances / Disponibilité / Pérennité

L’avantage de la mise en place de cet outil est de pouvoir tester et comparer dans un cadre réel les performances de l’application. Ainsi, j’ai la possibilité de jauger au fil des mois de l’évolution des performances de la base de données avec une montée en charge régulière. Je peux compter sur un feedback permanent des utilisateurs sur la rapidité des requêtes à l’écran, ils sont mes prochains voisins de bureaux !

Au final, les temps de réponse sont vraiment homogènes et satisfaisants. Des optimisations sont possibles de mon côté pour améliorer encore certaines requêtes mais les différences avec une base local sont faibles.

De même, le taux de disponibilité SLA est plus que satisfaisant avec de très rares incidents constatés. Bref, c’est du solide pour le moment.

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Un autre avantage de la solution Azure est la capacité de pouvoir basculer assez facilement d’un mode hébergé / on premise ou mixte. Hors de question pour ma part d’exposer un programme métier à une dépendance complète à un service d’un tiers externe sans avoir de possibilité de changement de fournisseur ou de réintégration des ressources.

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Cela demande des légères subtilités au niveau du développement pour permettre de basculer à tout moment. Ceci est vrai

Facturation

Un autre point primordial pour moi concerne le suivi du coût d’utilisation du service avec la prise de connaissance de la consommation mensuelle avec le montant facturé associé. Il n’est jamais facile d’estimer le budget à préparer à la lecture des grilles tarifaires. Pour simplifier, les unités de facturation sont en heures d’utilisation et surtout, dans le cas de la base SQL, en utilisation de la bande passante. De même, les envois fréquents de mails d’information par Microsoft sur l’évolution des tarifs sont déstabilisants car il n’est pas facile de jauger leurs impacts en terme de hausse ou de baisses potentielles?

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Au final, on a souvent des surprises après le premier mois d’usage des services quant au montant facturé. C’est plutôt assez cher au final quand on reste sur des usages réguliers. Le gros avantage est tout de même de bénéficier, si besoin, de possibilités d’ajustements pour lisser les coûts. Il suffit de bien analyser les postes les plus coûteux et d’appliquer des stratégies pour diminuer les frais. On trouve toujours des solutions quand un aspect pécuniaire rentre en compte.

Grosso-modo, les montants sont assez réguliers au fil des mois.

Pour finir, la gestion des abonnements et des factures n’est pas super friendly même si elle s’améliore avec le temps. C’est surtout vrai quand on gère des comptes multiples.

Retour d’expérience AZURE